Le chapitre national de l’alliance panafricaine pour la justice climatique, une organisation créée en 2008 à Johannesburg en Afrique du Sud et basée en Anaérobie au Kenya, a évalué vendredi 31 mars 2023, le travail de la plateforme PACJA Gabon pour le compte de l’An 2022.
Par la voix de son Coordonnateur national, Fabrice Tchango, Panafrican climate justice alliance (PACJA), a dressé, devant la 6ème assemblée générale, un bilan satisfaisant de son action en 2022, année pourtant marquée par les effets déstabilisants de la pandémie à Covid-19, tout en se projetant dans la mobilisation des efforts de redynamisation et dans l’amélioration de la performance globale de l’écosystème associatif national.

« Il était question de remobiliser les troupes, histoire de faire le bilan des activités pour le compte de l’année 2022, jeter les bases et les perspectives pour l’année 2023 mais aussi présenter les opportunités aux organisations membres de la plateforme PACJA Gabon » A indiqué, Fabrice Tchango, Coordinateur national, soulignant qu’en tant que coordinateur national « il était également question de partager des conseils, des avis, mon expérience au niveau international dans la cadre de la mobilisation des ressources, du renforcement des capacités, de l’affluence des politiques et la possibilité de tenir responsables le gouvernement de ses différents engagements ».
« Nous sommes satisfaits de ce qui a été réalisé, bien qu’il ait eu quelques difficultés qui ont commencé à se faire ressentir aux évolutions du temps, à l’amélioration du processus lié à la crise de la pandémie à Covid-19 qui a eu un impact considérable sur le déploiement de nos activités », a déclaré, le Coordonnateur du PACJA Gabon, qui revenait sur le bilan moral des activités menées par la plateforme en 2022.

Selon Fabrice Tchango, le travail abattu par Panafrican climate justice alliance (PACJA), « même s’il pouvait aller au-delà » est à féliciter car « aujourd’hui, nous avons inséré la question de la gouvernance climatique dans l’écosystème associatif national. Aujourd’hui, nous avons fédéré près de 144 organisations de la société civile autour de nous depuis 6 ans. Ce n’est pas rien. Vous avez vu l’affluence ce matin, c’est pour dire que nous avons fait un travail remarquable. Nous avons accouché plusieurs experts qui travaillent pour les Nations-Unies, le gouvernement et qui font travail assez intéressant.»
À l’avenir, a indiqué le Coordonnateur national, le PACJA s’emploiera à renforcer son action de mobilisation des efforts de redynamisation post-pandémie. Il entend également améliorer la collaboration avec le gouvernement qui, « parfois ne comprend pas ce que nous faisons et a du mal à prendre en compte nos recommandations, nos aspirations et qui a du mal à écouter nos sons de cloches. On doit améliorer ce travail parce que nous sommes dans une dynamique de co-construction et co-developpement impulsé par les hautes autorités ».


Selon Fabrice Tchango, la PACJA continuera d’autre part à promouvoir et à élargir les partenariats avec les organisations nationales et internationales en vue d’assurer plus d’efficacité. À cet égard, a-t-il précisé, une attention particulière sera accordée aux organisations membres du PACJA dans ses efforts de prévention. Enfin, améliorer la cohérence et la performance globale de l’écosystème associatif national resteront l’une des priorités de la plateforme.
Brice Madouta