La fédération des collecteurs des régies financières (FECOREFI), a décidé de paralyser l’administration publique à partir de cette semaine afin d’exiger le gouvernement gabonais qui sombre à exécuter les instructions du chef de l’Etat, le paiement de 16 mois de primes.
Selon Sylvain Ombindha Talehaywa III, la fecorefi a décidé vendredi dernier, à l’issue d’un point-presse, d’organiser dès le début de la séminaire prochaine, une grande assemblée générale pour recueillir auprès de leurs militants de la base des propositions de décisions.
« Nous appelons tous les agents des régies financières à se mobiliser pour une grande assemblée générale de décision qui se tiendra en début de semaine. Le jour et le lieu vous seront communiqués par nos canaux habituels » a lancé, Sylvain Ombindha Talehaywa III, porte-parole de la fecorefi.
Les hommes passent mais l’administration demeure. La continuité de l’administration est aussi bien dans l’actif que dans le passif, déroger à ce principe universel de gestion des administrations publiques est tout simplement symptomatique d’un management approximatif digne d’apprenti sorcier. Décrit la Fecorefi.
Comment expliquer qu’un gouvernement qui, après avoir constaté un stock d’arriérés de prime de 2021, tenez-vous bien, 2021, s’ingenie pour ne pas les payer au point où nous cumulons 16 mois d’échéances impayées ? Comment interprètent-ils le nouveau décret signé par le chef de l’Etat ? Les effets juridiques sont-ils rétroactifs pour ne pas parler de la prime spécifique due au titre du 2ème trimestre 2022, réalité sous l’empire du décret 00428 qui a été abrogé le 30 juin 2022 ? S’interrogent les responsables de la fédération des collecteurs des régies financières.
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