Comme d’habitude, malgré plusieurs plaintes et revendications des employés et ex-employés gabonais, Ali Bongo Ondimba, le chef de l’Etat n’a toujours pas répondu favorablement à leurs attentes. Bien que sa maxime demeure toujours dans les esprits des gabonais : « Je serai heureux quand les gabonais seront heureux. » déclarait-il.
Cette fois ce sont les ex-agents de Gabon Poste.SA qui réclament 16 ans de leur plan au gouvernement et plus particulièrement au président de la République Ali Bongo Ondimba. « Monsieur le Président, les ex-agents de Gabon Poste implorent le paiement de leur plan social. Les postiers meurent sans entrer en possession leur plan social » A laissé entendre, Ikapi, porte-parole des ex-agents de Gabon Poste.

Ce dernier outré ne s’est pas gêné de rappeler le slogan historique et politique d’Ali Bongo Ondimba : « Le président Ali Bongo Ondimba dit qu’il ne sera heureux que lorsque tous les gabonais seront heureux.» A-t-il martelé. « Nous sommes ici pour revendiquer notre plan social. Ce plan social a été payé à tous ceux qui étaient à Gabon télécom. Mais pas à Gabon Poste. Car ils nous ont donné 6 mois, il restait 18 mois. Et les titres de transport d’1.100.000 FCFA » A-t-il poursui.
Lors d’un sit-in organisé au trésor public pour la circonstance, le porte-parole du Collectif des ex agents de Gabon Poste, Jacques Ikapi, a encore appelé le chef de l’Etat de leur venir en aide pour juguler la crise qui mine Gabon Poste. « Nous sollicitons l’intervention du Président de la République qui a toujours milité et lutté pour le bien des gabonais », a-t-il fait savoir.
Bibang (60 ans) a dénoncé le fait qu’au Gabon, les travailleurs pour percevoir leur salaire, doivent user d’une grève ou d’un sit-in. « Nous sommes des parents d’élèves et responsables des familles. Nous sommes fatigués de cette pratique. Toutefois, pour nous payer, nous devrons venir au sein de la direction générale ou du ministère de tutelle afin qu’elle ou il nous paye notre salaire voir nos droits », a déploré Bibang.

« Nous voulons qu’il y ait la paix, la cohésion sociale au sein des entreprises ou de nos administrations respectives. Nous devrons mettre fin à cette guerre qui ne profite pas à ces entités. Les conflits dans une société se règlent autour d’une table », a-t-il suggéré aux autorités de la république gabonaise.
Poursuivant son propos, Bibang, un ex-employé et observateur politique, a rappelé que Gabon Poste.SA est une entreprise de l’État, si la direction générale pense qu’elle n’est pas capable de gérer cette situation, elle doit cependant saisir les autorités compétentes et le ministère de tutelle. Les élections présidentielles c’est pour bientôt, attendons de voir.
Brice Madouta