Samedi 29 mai dernier, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du Transfert des Technologies, Patrick Mouguiama-Daouda, a initié un rendez-vous avec les étudiants à Libreville.
Il s’est agit à travers cette initiative d’échanger avec les étudiants des grandes écoles d’enseignement supérieur sur leurs préoccupations et expliquer les véritables enjeux d’orientation pour l’amélioration des dispositifs existants.
Au cour de la séance qui a eu lieu à l’amphithéâtre de l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET), le ministre Mouguiama-Daouda, a discuté sans tabou mais dans la courtoisie avec les étudiants issus des universités et des grandes écoles.

Il a indiqué qu’il fallait leur expliquer les véritables enjeux d’orientation. Les critères qui permettent d’orienter les élèves en fonction de l’âge vers les formations longues, moyennes et courts termes.
Aussi, a-t-il ajouté, qu’il fallait également leur expliquer qu’il n’y a pas de lien intrinsèque entre l’orientation et la bourse. Sans oublier de restituer la place de l’Office national de l’emploi ( ONE ) dans ce grand dispositif d’orientation.
« L’ONE va nous accompagner avec les établissements. Ce qui est important pour nous, c’est leur donner le maximum de chances d’avoir un emploi », a déclaré, Le ministre de l’enseignement supérieur, Patrick Mouguiama-Daouda.
Il a dit que dans l’absolu, ils n’auront pas tous un emploi, mais ils ont plus de chance d’avoir un emploi que de se fourvoyer dans des filières générales où à 90 % de chance de ne pas avoir un emploi.

Hans Landry Ivala, Directeur général de l’ONE, a quant à lui, indiqué la formation professionnelle et l’insertion professionnelle sont une assurance pour les étudiants.
Selon lui, seules les filières de l’enseignement technique et la formation professionnelle qui se rapprochent au mieux des besoins des entreprises.
« Nous allons profiter du futur code du travail pour qu’il y ait un concours d’examen au parlement », a-t-il annoncé.
Aimé Serge Boulingui