La nébuleuse singapourienne envisage, selon nos informations, de s’accaparer les terres sur lesquels les exploitants agricoles membres de l’institut gabonais d’appui au développement (IGAD), cultivent depuis plus d’une trentaine années.
En effet, la société singapourienne tente à tout prix de vouloir s’accaparer des 65 parcelles de 1000 mettre carré et 8 bâtiments d’élevages appartenant à 73 personnes pour étendre sa superficie. Un bras de fer entamé il y a quelques mois, quand, Gsez a fait intervenir tôt ce matin de 20 juillet 2022 des engins pour confisquer la grande citerne verte qui alimente en permanence l’IGAD.

« Depuis un certain temps, Gsez manifeste l’intention ferme et sans équivoque, de déguerpir les exploitants sans autre forme de procès… Cette usurpation constitue une violation flagrante des droits anciens ».
Les exploitants invitent le ministère de tutelle et la société Gsez que la campagne de sensibilisation et de recensement des exploitants agricoles concernés ainsi que de leurs biens à exproprier devrait constituer la phase la plus importante donnant droit à l’État de déposséder légalement les intéressés.

« Nul ne peut être contraint de céder sa propriété si ce n’est pour cause d’utilité publique et moyennant une juste et préalable indemnité », ont martelé les exploitants. Malheureusement, aucun agent de Gsez ou d’un bureau d’étude n’est descendu sur les lieux pour enquêter et les avertir.
« De manière brutale on nous demande de céder nos parcelles. C’est une expropriation anarchique, car la question angoisse tous les occupants de la zone. Et, outre la campagne d’expropriation, il était important que le recensement de nos biens, notamment les parcelles et porcheries, soit effectué », a témoigné un exploitant.

« Tout en tenant compte aussi du grand travail de remblayage artisanal que nous avons effectué durant des années », a déclaré, Koumba, un ancien de la place. Justifiant leur position, les exploitants ont encore indiqué que malgré l’accaparement des terres, le groupe singapourien n’a pas respecté la procédure.
Car une enquête préalable, susceptible de déterminer de façon précise, les parcelles et porcheries à exproprier et de connaître leurs propriétaires ainsi que tous ceux qui peuvent prétendre à une indemnité, n’a pas été faite.

« Nous sollicitons l’implication personnelle du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba pour régler ce contentieux. Car, il y a des familles qui ne savent plus où aller alors qu’ils exploitaient le secteur depuis des décennies. Même si, ils nous ont montré le site de la Plaine Ayeme qui n’est pas encore opérationnel, après avoir effectué plusieurs tours avec certains responsables de Gsez et de l’IGAD», Ont-ils indiqué.


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