Le sucre est un produit important pour les ménages et les industriels, or ce produit se fait rare dans le pays et quand il est disponible, il est cher sur le marché depuis quelques mois, ce qui a suscité l’inquiétude des consommateurs. Les départements ministériels de l’économie, du commerce, de la promotion des investissements devraient trouver des solutions idoines et urgentes pour que le sucre soit disponible.
Le monopole de la sucaf ne peut pas sacrifier tout un pays. Il faut recourir à des autorisations d’importations et voir comment mettre en place d’autres unités industrielles pour couvrir le marché en vue d’atténuer la tension sur cette denrée. Les experts estiment que l’État est entièrement responsable de cette situation. La raison en est l’impuissance de l’État à casser le monopole du marché du sucre, octroyé à la seule société de sucrerie africaine du Gabon (Sucaf-Gabon).
Selon les analystes, l’État devrait penser à ouvrir le marché pour mieux garantir l’approvisionnement correct du marché. Ils soulignent que cette dépendance de tout un pays sur la seule production d’une industrie est aberrante. Ces analystes gabonais estiment que le marché de sucre doit impérativement être ouvert à la concurrence pour briser le monopole de la Sucaf.
Et affirment que l’État doit agir rapidement pour réguler le marché du sucre afin de mieux garantir l’approvisionnement correct du marché. En outre, ils préviennent que si l’usine venait à tomber en panne ou à connaître un accident industriel, l’État serait confronté à une situation très difficile.
Il convient de noter que cette situation de pénurie de sucre a également des répercussions sur les emplois de la Sucaf. Si l’usine devait fermer, ces employés risqueraient de perdre leur emploi. Il est donc crucial que l’État prenne des mesures pour réguler le marché du sucre et garantir une production suffisante pour répondre aux besoins de la population.
Les populations ont vécu des difficultés d’approvisionnement du sucre dans la province du Haut-Ogooué lors de l’accident de la voie ferrée. Le gouvernement doit vite agir car la période n’est pas propice aux multiples inflations qui pénalisent les populations.
Therence Ikapi