Le plan social des ex-agents de Gabon poste liquidée depuis 2006 demeure impayé par le gouvernement de la république pendant 17 ans. C’est toute la substance de l’assemblée générale tenue devant la direction générale du trésor et la comptabilité publique (ex BGD, immeuble doré), lundi 24 juillet 2023 par ledit collectif qui exprime sa colère.
« Si nous sommes ici, c’est parce que nous revendiquons la deuxième partie du plan social qu’on appelle la transactionnelle. Or, cette transactionnelle a été proposée par un cabinet après un appel d’offres international. Ce cabinet a travaillé de 2004 à 2006. Parmi les conclusions, concernait le plan social de Gabon Poste qui devrait être calqué de Gabon Télécom » A indiqué, Chérubin Claver Bayonne, syndicaliste.
« Chaque année, explique-t-il, le budget de l’État est de 3000 milliards en moyenne. En 17 ans, ce sont donc 51.000 milliards FCFA qui ont été budgétisés. Or notre dette n’est que de 15 milliards.» Face à cette mauvaise façon de faire du gouvernement, le collectif des ex-agents de Gabon Poste demande l’implication personnelle du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, candidat à l’élection présidentielle d’août prochain pour un troisième mandat.
Ce collectif déjà affligé avec la disparition tragique de 100 de ses membres, exige sans langue de bois le paiement immédiat de la deuxième partie du plan social “la transactionnelle”. Ces retraités pour certains et travailleurs pour d’autres, estiment que si ce n’est pas effectif ici la fin du mois de juillet, ils n’iront pas aux urnes. Car ont-il dit, que « trop c’est trop ».
En 2006, ce sont plus de 800 agents de Gabon Poste qui avaient été licenciés et avaient par la suite reçu la promesse de l’État d’une exécution du plan social visant à éponger les paiements des droits sociaux des anciens agents de cette entité publique liquidée et devenue Postbank. Dix-sept ans après, ces derniers, n’ont toujours pas vu cette exécution du plan social qui leur avait été promis exécuté.
« Nous sommes à la croisée des chemins. C’est le moment de prouver que le Gabon est le pays de tout le monde. L’on n’est pas président d’une famille mais d’un pays. On doit être payés au plus tard le 31 juillet 2023. C’est le moment pour le Chef de l’État de montrer son attachement à son peuple dont nous faisons partie », a souligné Chérubin Claver Bayonne qui exige la régularisation sans longueur de leur situation financière.
Therence Ikapi