L’agence nationale d’investigations financières (ANIF), la commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) , et le parquet de la République près le tribunal de première instance de Libreville, sont appelés par les gabonais à ouvrir une enquête portant sur la vente illicite des terrains de l’Etat par l’actuel ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Olivier Abel Nang Ekomiye.
Selon des sources sûres, le membre du gouvernement de Rose Christiane Ossouka Raponda, le nommé, Olivier Abel Nang Ekomiye, aurait vendu frauduleusement 500000M² de terrain d’une valeur de 7,5 milliards de francs CFA à la Financière africaine de micro-projet (FINAM), au lieu dit Malibé 1 dans la commune d’akanda.
Celui qui serait reconnu dorénavant comme le saboteur de la politique du chef de l’Etat aurait également vendu à FINAM près de 50 hectares de terrain à raison de 15000 FCFA le mettre carré au site de Koltang sans reverser au trésor public les sommes encaissées.
Dans le même temps, comme cela ne lui suffisait pas, sieur Olivier Abel Nang Ekomiye aurait aussi vendu à la Caisse de dépôt et de consignation (CDC), un terrain à la bagatelle somme de 15 milliards à Okalassi dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum, une propriété de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC).
Les gabonais se posent la question de savoir à quand le limogeage et l’arrestation du ministre Olivier Abel Nang Ekomiye aux allures d’un “délinquant”? Qui serait finalement derrière lui au lendemain de l’arrestation et la mise sous mandat de dépôt de son ancien mentor Brice Lacruche Alihanga à tel point qu’il ne soit inquiété par la justice gabonaise ?
Néanmoins, les gabonais savent que ce ministre de la république affirme haut et fort qu’il ne pourra jamais être arrêté tant qu’il est soutenu par la présidente de la cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo et la première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Qu’à cela ne tienne, les regards sont désormais tournés vers l’agence nationale d’investigations financières d’une part. D’autre part, les gabonais comptent sur la commission nationale de la lutte contre la corruption et de l’enrichissement illicite non sans oublier les compétences du parquet de la république près le tribunal de première instance de Libreville.
vivement que la récréation finisse pour Olivier Abel Nang Ekomiye qui est certainement entrain de compter ses jours pour se retrouver à la prison centrale de Libreville. Affaire à suivre.
La fuite de l’info, rien ne nous échappe !