Le gouvernement gabonais a signé jeudi un protocole d’accord avec Gabon port management (GPM). Objectif, mettre fin au litige foncier entre la société GPM et l’état gabonais dans le secteur portuaire qui les opposait depuis 2017.
« Nous avons initié les négociations entre l’État gabonais et GPM afin de signaler 3 protocoles d’accords transactionnels et 2 avenants avec les différents opérateurs impliqués dans le processus. » A indiqué, Brice Constat Paillat, Ministre des Transports, cosignataire du protocole d’accord, précisant que « c’est l’aboutissement d’un long processus de négociation. Nous étions déjà en pourparlers depuis 2017 avec le group Gabon port management et nous sommes parvenus aujourd’hui à la résolution de ce qui se présentait déjà comme un litige.»
« Je m’en satisfait. Le gouvernement s’en satisfait parce que l’instruction que nous avons reçu également des plus hautes autorités, était de privilégier les négociations et de faire en sorte d’éviter le procès entre les parties. » S’est réjouis le ministre gabonais des transports qui a par la suite expliqué que « GPM a bénéficié d’une convention de concession. Certaines conventions sont arrivées, 2 particulièrement. Et, GPM a estimé que ces circonstances mettaient en mal leur survie et les mettaient également en difficulté financière. Elle s’est donc retournée vers l’état gabonais, autorité tutélaire de l’office des ports et rades du Gabon pour essayer de discuter ensemble et trouver des solutions.»
Également satisfait des négociations, le Ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou s’exprime, « je salue toutes les équipes qui ont travaillé pour l’aboutissement de cet accord entre le gouvernement et les opérateurs exerçant dans le domaine portuaire. » Se réjouit-elle.
Pour sa part, le Directeur Général du Groupe GPM, Barchiche Nassib a dit. « Aujourd’hui, nous avons fait un arrangement pour développer l’industrie portuaire gabonaise. Cet accord permettra à GPM de se projeter dans l’avenir. » A-t-il lancé.

Rappelons que la signature de ce protocole d’accord a vu la présence des entités impliquées dans le processus, Portex, OCT, l’ambassade du Japon et l’Oprag.
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