Les agents de Digital TV (TNT Africa) licenciés abusivement réunis au sein d’un collectif ont lancé un appel au président de la transition Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à travers une lettre ouverte pour la régularisation de leur situation.
Plus d’un an après leur « licenciement abusif » selon leur propre terme, les agents de Digital TV (TNT AFRICA), réclament une régularisation de leur situation. Ces agents à en croire le Collectif des agents de Digital TV ( TNT AFRICA), ont été démis de leur fonction de manière abusive.
Après recours sur recours de façon pacifique et ce, par le truchement des deux de leurs collègues qui ont saisi certaines administrations publiques de la place pour régulariser leur situation, rien n’est toujours fait.
C’est donc dans le but de trouver une issue favorable et rapide que les agents Digital TV (TNT AFRICA) ont dressé une lettre ouverte pour faire le bilan de leur situation et lancer un SOS au président de la transition.
Pour wilfreed BOUANDOU BOULINGUI, président du Collectif des agents Digital TV (TNT AFRICA), par cette lettre ouverte, il s’agit de porter à la connaissance du public non seulement l’injustice et les violations des droits subis par les citoyens, mais aussi les démarches entreprises pour le règlement du litige, et qui sont restées sans réponses.



Suivez in extenso la lettre ouverte du collectif des agents Digital TV (TNT AFRICA) adressée au président de la transition, Chef de l’Etat, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA
« A Monsieur le Président de la Transition,
Objet: Demande d’intervention
Excellence Monsieur le Président,
Nous, personnel de DIGITAL TV (TNT AFRICA) de Libreville et Port Gentil venons auprès de votre haute autorité solliciter votre intervention suite à la situation que nous vivons depuis plus d’un an.
Excellence Monsieur le Président, les faits qui nous poussent à vous adresser cette correspondance date de depuis 2018, jusqu’à aujourd’hui.
En effet, le 18 Février 2022, l’agent Digital TV (TNT AFRICA), située à la descente de Jeanne EBORI avait fermé ses portes car n’étant plus à mesure de fonctionner à cause de plusieurs problèmes qui laissent la direction insensible.
A ce jour, nous n’avons aucune position, aucune information de l’entreprise et de nos dirigeants quant à la suspension, à la fermeture ou la reprise de celle-ci.
Notons qu’en 2018, la direction nous impose de recevoir désormais la moitié de nos salaires sans pourtant nous consulter ou nous prévenir au préalable. Une situation durera plusieurs mois jusqu’à ce qu’on ne perçoive plus rien.
Nous avons à cet effet adressé deux correspondances à la direction qui n’a trouvé aucun intérêt à nous rencontrer. Toutes nos tentatives de rencontre sont restées sans suite.
Aujourd’hui, nous réclamons:
– Le paiement de nos arriérés de salaire,
– Nos droits légaux pour services rendus,
– Le paiement des congés annuels et de maternités pour les femmes ayant accouchés au cours de ces dernières années,
– Nos cotisations à la CNSS qui ne sont pas à jour,
– Le paiement des droits de nos collègues :
1- NIANG Ousmane,
2- BIGNAGNI MOUNDOUNGA Nancy Clara,
3- DIANGA Prisca, qui ont démissionné.
La collègue DIANGA Prisca avait entamé des démarches à l’inspection du travail, puis au tribunal du travail n’ont pas abouti à ce jour car la direction n’a répondu à aucune des convocations.
Quant au collègue NIANG Ousmane, il s’est fait à chaque fois renvoyer de la direction à chaque demande de rendez-vous.
Nous demandons au PDG et son associer de considérer nos cas comme ils l’ont fait pour leur homme de main qu’ils avaient recruté à savoir M. Alyster LENDIRA en tant que technicien principal et qui était à l’origine des perturbations techniques ayant entrainé la suspension des signaux dans les différents sites de Libreville et Port Gentil.
Ce dernier avait reçu ses arriérés de salaire et son solde tout compte le jour même de sa
démission devant témoin.
Veuillez agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.»
Affaire à suivre.