Depuis quelques semaines, la tête du Directeur Général de Gabon special Economie Zone (GSEZ), fait les choux gras de la presse. En effet, Ranjan Kumar Sahu, puisqu’il s’agit de lui, est aujourd’hui victime de vives controverses gravissimes qui plombent.
Le désamour est consommé depuis des lustres entre le Directeur général “raciste” à l’mage du père fouettard et ses employés qui réclament avec tambours et trompettes sa démission, rien que son débarquement de la tête d’Owendo minéral port (OMP).
La semaine dernière, l’Organisation des marins et des employés des ports et rades (OMEPR) que dirige René Mackbarre Makosso, nous a accordé un entretien au cour duquel il a une fois de plus, demandé purement et simplement son départ.

L’hostilité, dans les rangs des employés et ex-employés de Solimar, face au Directeur Général de Gsez, Ranjan Kumar Sahu gagne du terrain. Le divorce est total. Difficile pour le moins de parler de la rigueur de ce “dictateur” sans prendre le risque de se voir lynché par ceux qui réclament à cor et à cris sa démission.
Le combat à gagner à tout prix
C’est dans ce climat à la fois toxique et délétère que l’Organisation des marins et des employés des ports et rades (OMEPR), chausse ses bottes pour montrer ses grands chevaux pour exiger le départ du Directeur Général Ranjan Kumar Sahu. C’était au cours d’une interview le 26 juin au siège de Gsez à Owendo.
L’orateur principal du jour n’était autre que le président de l’OMEPR, René Mackbarre Makosso. D’entrée de jeu, il a reconnu la détérioration aiguë du climat de méfiance entre le Directeur général et les employés qui tire sa source dans le désamour que ces derniers entretiennent avec la hiérarchie du groupe Gsez.
Autant dire que rien ne va et le torchon continue de brûler dans tous les ports minéraliers d’Owendo (OMP) à cause de la présence du l’organisation des marins et des employés des ports et rades. Il faut le pousser à rendre le tablier, à la force du poignet. C’est le combat que veut gagner à tout prix l’organisation syndicale contre ce Directeur général “dictateur”.
Pour quelles raisons ?
En effet, l’organisation des marins et des employés des ports et rades, reproche au Directeur général Ranjan Kumar Sahu, sa “mauvaise” foi précisément le “racisme” et le débarquement des employés sans respecter le code du travail, selon le président de l’OMEPR.

Toute chose qui ne faciliterait pas l’exercice. Il a également accusé le patron de Gsez de n’avoir jamais payé les salaires de plusieurs employés selon le code marin en vigueur pendant plusieurs mois. Aussi, il l’accuse d’avoir licencié des employés gabonais sans respecter les clauses du travail.
A cela, René Mackbarre Makosso, a ajouté que certains sont renvoyés ad patres depuis Solimar d’autres licenciés par discrimination et harcèlement. Ainsi par rapport à la démission du DG de Gsez, le président d’OMEPR s’est appesanti sur sa décision qu’il a prise et d’engager des procédures judiciaires.
Selon lui, nul n’ignorait la tension délétère depuis son arrivée inopportun qui régnait dans ce secteur d’activité. Pour avoir pris une telle décision, le président de l’OMEPR a culpabiliséé au nom des agents nationaux débarqués, le DG de Gsez.
« Nous le tenons parfaitement responsable de ce qui s’est malheureusement passé et nous exigeons que la lumière soit faite sur cette affaire et que les responsables soient conduits devant les plus hautes juridictions », a déclaré le président de l’OMPR, René Mackbarre Makosso.

Un autre cas malheureux. C’est la critique qu’a faite Mackbarre Makosso au sujet de l’insécurité au port minéraliier et l’entrave à l’action de l’état. « Nous sommes au regret de dénoncer le débarquement sans motif des marins gabonais au profit des indiens hors CEMAC, l’insécurité au port minéralier, l’entrave à la liberté du travail, l’invasion des indiens en territoire gabonais, l’entrave à l’action de l’Etat et cessation de troubles » A-t-il martelé dans courrier adressé au procureur de la République.
En tout état de cause, René Mackbarre Makosso a laissé entendre, à la fin de son intervention que l’OMEPR est toujours prête et sur son bon pied, à se battre partout en République gabonaise pour défendre les intérêts des marins et des travailleurs du port et rades du Gabon.
Ci-dessous, la rédaction de LFINFOS (La Fuite de l’Info) vous propose dans son intégralité, la plainte déposée auprès du parquet de la République de première instance de Libreville.



A suivre.