C’est devant la presse nationale et internationale que le collectif des ex-agents de Gabon poste liquidée en 2006 a interpellé vendredi dernier les autorités de la transition, de payer le plan social afin de lui permettre d’assurer la scolarité de leurs enfants en ce début d’année scolaire 2023-2024.
« Monsieur le Président de la transition, Chef l’État, nous vous prions, les mains levées au ciel implorant le bon Dieu, de déclencher le paiement du plan social des ex-agents de Gabon poste liquidée en 2006, confisqué et détourné par la haute administration sortante. Les conclusions administratives, financières et techniques de l’anavea qui se trouvent sur votre table sont assez éloquentes », a lancé, Chérubin Claver Bayonne, Porte-parole du collectif des ex-agents de Gabon poste liquidée en 2006.
Ce collectif attend de passer à la caisse du trésor public pour toucher leur 24 mois du second volet du plan social dont la transactionnelle et les droits légaux reçus de manière controversée sans les dédommagements intérêts. Ce qui leur permettra de scolariser leurs enfants délaissés depuis 2 décennies au moment où démarre l’année scolaire.

Depuis la liquidation de la société voici 17 ans, ces pères et mères de famille tirent le diable par la queue. 100 d’entre eux auraient même trouvé la mort du fait de la misère qui en est résultée. Avec le vent du changement impulsé par le comité pour la transition et restauration des institutions avec à sa tête le général Brice Clotaire Oligui Nguema, et avec sa détermination à restaurer la dignité aux gabonais, ces ex-agents espèrent le dénouement de la situation.
« Que cette année scolaire 2023- 2024 ne laisse pas une fois de plus sur le quai, nos enfants qui n’ont que trop souffert d’injustices flagrantes au même titre que les parents, exclus de la société devant l’indifférence totale du Président déchu et de tous les gouvernements qui se sont succédés. Que justice soit rendue et les contrevenants punis suivant les responsabilités collectives et individuelles », a conclu le Porte-parole du Collectif des ex-agents de Gabon poste liquidée en 2006.
Thérence Ikapi