Les travaux sur les états généraux du fonctionnement des institutions, organes, institutions spécialisées et agence d’exécution de la communauté se sont ouverts, mardi à Libreville, sous la présidence du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda et en présence du président de la Commission de la CEMAC, Daniel Ona Ondo et du président du Conseil des ministres de l’ Union Economique de l’Afrique Centrale, Alamaine Ousmane Mey.
Placés sous le thème « Consolidation des acquis et perspectives », ces états généraux visent à faire un point complet sur le fonctionnement de la communauté 15 ans après l’entrée en vigueur dès réformes institutionnelles.
En effet, les réformes institutionnelles de la CEMAC sont devenues opérationnelles suite aux conclusions de la session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat des 16 et 17 janvier 2010 à Bangui, République centrafricaine.
Les chefs d’Etat ont mis fin au consensus de Fort-Lamy et institué le principe de la rotation, par ordre alphabétique des États membres, au niveau de toutes les institutions, organes et institutions spécialisées de la communauté.
Cette nouvelle organisation, faut-il le dire, a impulsé une énergie nouvelle au processus d’intégration. Placé sous la présidence de Teodoro Obiang Nguema, président de la République de la Guinée Équatoriale, le programme des réformes institutionnel a fait rentrer la CEMAC dans une nouvelle ère.
Les participants devront également pendant 72 heures que vont durer les travaux, tirer les enseignements reçues des 15 années d’expérience de mise en œuvre des réformes institutionnelles d’une part, optimiser son système institutionnel face aux défis majeurs qui l’interpelle désormais d’autre part.
La CEMAC doit se déployer notamment pour : « La viabilité budgétaire des institutions communautaires. La rationalisation des deux communautés économiques d’Afrique centrale et des institutions spécialisées de formation (ISF) de la CEMAC, et les ressources alternatives de financement de la communauté ».
Les travaux qui se dérouleront en séance plénière et en atelier, traiteront des thématiques relatives à l’élaboration des propositions du fonctionnement harmonieux des institutions communautaires en vue de la réalisation concrète des objectifs fixés par traité de la CEMAC. Amélioration de l’appropriation des objectifs d’intégration sous régionale au travers des institutions communautaires, entre autres.
Le président de la commission de la CEMAC, Pr. Daniel Ona Ondo, a indiqué que pour aboutir à une intégration réelle, il faut un travail institutionnel précis, appuyé par un engagement résolu des responsables des institutions communautaires, pour une concrétisation constante de l’élan donné par les instances décisionnelles de la Communauté.
Selon lui, les présents états généraux offrent une opportunité pour débattre et formuler des recommandations à la haute attention des Instances décisionnelles de la Communauté. « Oui, nous devons maintenant, fort de nos expériences respectives, proposer aux organes de décision des pistes pour aller plus loin, pour garantir plus d’efficacité et de cohérence dans la mise en œuvre des projets communautaires,
pour assurer des financements innovants, pour encourager les synergies, tant au sein des structures communautaires qu’avec nos partenaires extérieurs, en un mot, nous devons proposer une forme de gouvernance communautaire soucieuse d’approfondir l’intégration de la CEMAC, tout en travaillant à son instauration. » A-t-il dit.
Soutenant que ces états généraux permettront d’écrire une des plus belles pages de l’histoire de la CEMAC, Daniel Ona Ondo, Président de la Commission CEMAC, est revenu en indiquant qu’ils portent l’espoir des efforts accomplis, les étapes franchies ces dernières années sont là pour témoigner des avancées de la CEMAC. Ce qui est désormais primordial pour la communauté et doit envisager son avenir avec sérénité, confiance et ambition.
Pour le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka, cette rencontre permettra de tirer les leçons des communautés pour comprendre les causes des dérapages et de trouver des solutions pour ses programmes en faveur des politiques communes ou sectorielles.
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