En prélude de la signature de la convention républicaine et patriotique pour la paix et le développement du Gabon prévue pour ce samedi à l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET), plusieurs partis politiques (majorité et opposition) et la société civile, ont paraphé, vendredi, une charte y relative à Libreville.
« La rencontre de ce matin rentre dans le cadre de l’événement du 22 octobre à l’ENSET. Il était question ce matin que les différents acteurs puissent formellement s’engager par une formation pour que cet engagement qui est solennel puisse responsabiliser les autres.
Lorsqu’on ira demain à la convention appeler les compatriotes à la signature d’une charte de la paix et le développement de notre pays, que chacun de nous puisse reconnaître cet acte que nous allons poser » A indiqué, l’honorable Bonaventure Nzigou Mangoumbi, président du comité de pilotage.
Selon le président du comité de pilotage, la paix n’a pas de parti politique, le développement aussi n’a pas de parti politique. « Nous invitons tous ceux qui hésitent encore à venir nous rejoindre pour qu’ensemble, nous puissions sauver la nation gabonaise car nous n’avons pas de pays de rechange » A-t-il lancé.
Pour le président du comité d’organisation, Rodrigue Maïssa Nkoma, la paix a commencé à régner entre les partis politiques. « Vous vous rappelez que vous avez ici dans cette salle la majorité et l’opposition, ainsi que la société civile. C’est une première victoire et ensemble, ils ont convergé dans cet idéal qui est le nôtre, celui de voir le Gabon continuer à demeurer en paix parce que nous estimons que la paix n’a pas de prix, et que sans elle, il n’y a pas de développement » A-t-il souligné.
Rodrigue Maïssa Nkoma a également profité de l’occasion pour féliciter le travail abattu par le comité de pilotage,sanq toutefois omettre d’appeler les gabonais hésitant à emboîter le pas. « Le Gabon est déjà stable et nous voulons qu’il demeure toujours stable. Nous n’hésiterons pas à toujours sensibiliser parce que nous pensons que le Gabon doit demeurer stable tel qu’il l’est déjà. » A conclu, le président du comité d’organisation.