La société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), la seule entreprise depuis des lustres, est incapable de satisfaire la population gabonaise, particulièrement celle du grand Libreville, en eau potable. Un véritable calvaire pour les habitants de la capitale gabonaise, contraints de trouver des stratagèmes divers.
Depuis des années dans certains quartiers et deux semaines dans d’autres, les habitants du quartier Plaine-Orety vivent un véritable calvaire. A l’origine de cette situation, l’utilisation des surpresseurs à forte intensité par l’entreprise chinoise basée à l’assemblée nationale et les propriétaires d’immeubles qui ont créé des problèmes d’approvisionnement en eau.
Ainsi, les populations marchent sur plusieurs kilomètres ou utilisent des brouettes pour acheter quelques bidons d’eau chez des particuliers ou de dirigent à l’université Omar Bongo (UOB). D’autres qui n’ont pas cette force ou ce privilège se contentent de l’eau des pluies. La fourniture d’eau dans certains quartiers du Grand Libreville n’est plus constante.
À l’ENSET, Derrière la Prison et bien d’autres quartiers de la capitale, les populations expriment leur colère. Des milliers de familles contraintes de passer des jours, voire des semaines, sans une seule goutte de cette denrée essentielle.
Les habitants de certains quartiers du deuxième arrondissement sont aux abois, car l’eau potable se fait rare. Les robinets sont soit en manquent d’eau ou en manquent de pression.
« Pas une goutte d’eau dans les robinets de certains ménages à Plaine-Orety depuis environ un mois maintenant. La SEEG en charge de la distribution d’eau à Libreville est incapable d’assumer son rôle malgré des efforts qui ne durent pas longtemps.» S’indigne un habitant de Plaine-Orety.
L’eau c’est la vie et elle est indispensable pour maintenir l’hygiène et la propreté. Pour assurer la santé des consommateurs, la question du ravitaillement en eau potable doit être analysée et solutionnée dans une perspective durable. Une urgence en situation de crise de la Covid-19, qui préconise de se laver constamment les mains non seulement dans les ménages mais également dans les milieux professionnels.
Certains habitants du Grand Libreville n’ont plus la vie facile, avec les problèmes d’eau qui se sont aggravés ces derniers temps. Exaspérées par ces coupures d’eau, ces populations grognent. Elles sont encore plus étonnées que, malgré ces nombreuses coupures, les factures qui leur reviennent deviennent de plus en plus exorbitantes. Une situation de quoi à mettre attiser la colère des populations qui attendent de l’État, un meilleur service.
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