Le Bloc démocratique chrétien (BDC) de feu Guy Christian Mavioga se trouve actuellement à la croisée des chemins. Cette situation qui n’est guère reluisante laisse l’opinion quasiment sans voix. Toujours est-il que l’héritage du défunt Mavioga se doit d’être préservé de façon harmonieuse et soutenue.
Depuis quelques jours, l’atmosphère est invivable à Oloumi au siège du bloc démocratique chrétien où les militants de cette formation politique, membres de la majorité républicaine et social pour l’émergence (MRSE) se disent complètement déboussolés ne sachant pas à quel sein se vouer.
Cette situation on en convient résulte du fait que le bâteau BDC semble aujourd’hui naviguer sans capitaine. Ce n’est pas un euphémisme. En effet, depuis le décès prématuré de leur charismatique leaders feu Guy Christian Mavioga, le climat est lourd et il revient aux membres du directoire de ce parti de s’assoir autour d’une même table pour un idéal commun qui consiste à défendre ensemble l’idéologie qui a été celle du parti “Ensemble tout est possible”.
Les membres fondateurs du parti ont la lourde mission de poursuivre l’œuvre du défunt Guy Christian Mavioga. Voilà pourquoi, il leur revient de faire régner la paix et de donner davantage d’espoir aux militants BDC décimés sur l’ensemble du territoire national.

Le mieux serait de convoquer un congrès ordinaire du parti avec pour principales points à l’ordre du jour l’élection d’un nouveau bureau devant conduire la destinée du parti avec notamment la révision des statuts et du règlement intérieur du parti.
Pour la tenue d’une telle échéance, il revient indubitablement aux membres fondateurs de s’assoir autour d’une même table pour définir en commun les lignes devant régir cette rencontre. La tenue de ce congrès est d’autant plus urgente que le dernier du genre date de 2013.
Aujourd’hui, il n’est plus question de tirer la couverture d’un côté mais plutôt de se projeter vers l’avenir pour une meilleure encrage du BDC sur la scène politique nationale. A cet effet, la responsabilité incombe aux membres du directoire d’assainir le climat délétère qui semble prendre forme au sein du parti lequel n’honore nullement les fondateurs.
Pour sûr, tous ceux qui ont toujours œuvrés pour le rayonnement des idéaux défendus par le BDC doivent faire une introspection et comprendre que le parti n’est nullement une épicerie de quartier mais plutôt une instance régie par le règlement intérieur en plus des statuts qui sous-tendent son action à court, long et moyen terme.
ASB